A arte na/da educação: a invenção cotidiana da escola

Abstract

Le présent travail part des expériences vécues dans le lycée où je suis enseignant des Arts - un lycée gratuit de l'enseignement secondaire appartenant au réseau public de l'Etat de Rio de Janeiro - lesquelles sont utilisées comme argumentation de ma thèse qui soutient que l'espace scolaireest un scénario iconique réinventé en permanence dans les relations et les cohabitations collectives qu'ilabrite. Le lycée imaginé quotidiennement par ses protagonistes, ses enseignants, ses élèves - hommes ou femmes - est alors présenté au jour le jour comme un réseauiconique dans lequel resplendit la production des sens pour l'existence de ces pratiquants, à la fois du quotidien et dans le quotidien, de l'univers des lycées publics. Cequi est pris comme noyau dans cet univers est la puissance imaginelle investie à la production dans le lycée aussi bien dans ses espaces transitaires que dans ses temps toujours si impregnés de beautés. Sous cette perspective, les protagonistes du lycée font d'une vie difficile, voire dure, l'esthétique de l'événement au jour le jour, indifférents à leur condition de Sisyphe inhérente à la permanente création des sentiments d'exister, action indispensable pour rendre la vie plus que supportable, réjouissante. Ce faisant, j'ai essayé de capturer le fuyant, la fugacité de petits événements quotidiens qui, malgré leur volatilité et leur apparent manque d'importance, émergent comme étant des indices précieux d'un univers qui n'est ni pris em compte ni apperçu en matière d'Education par beaucoup de chercheurs travaillant dans les mêmes espaces scolaires. À cette fin, le texte a été articulé entre cinq catégories de l'imaginaire - reproduction, irréalisation, évocation, fabulation, et création - entendues comme productrices des images du lycée. Ces images s'emmêlent et se confondent dans la continuelle invention du lycée. Ces imagens sont narrées au moyen de l'écriture, et au moyen des photographies produites tout au long de cette recherche, moyennant l'idée que la vie quotidienne est souvent beaucoup plus proche de l'art que ce que nous, d'habitude, l'imaginons.