O futuro da escola: uma etnografia sobre a relação dos jovens com o conhecimento escolar

Abstract

La présente thèse porte sur la relation des jeunes lycéens avec le savoir scolaire. Nous nous guidons théoriquement et méthodologiquement sur l'approche ethnographique, située à la frontière entre l anthropologie et l éducation. Nous avons donc rempli notre carnet de terrain avec des notes ethnographiques, de la description dense, des entretiens, des photographies, de l'observation participante et des productions textuelles, autant de moyens permettant d'appréhender une partie de la réalité sociale. Nous articulons les catégories de savoir scolaire, de jeunesses et d'avenir suivant des théoriciens comme Bernard Charlot, Carmen Gabriel, Alice Lopes et Elizabeth Macedo, Juarez Dayrell, José Pais, Gilberto Velho, Clifford Geertz, Carmen de Mattos, Homi Bhabha, W. Pinar et Arjun Appadurai. La thèse s'est posé la question de savoir comment les jeunes lycéens d'un établissement d'enseignement publique de l'État de Rio de Janeiro se rapportent aux savoirs que l'école socialise. Notre but général a été celui d'étudier et d'enquêter le rôle de l'école face aux savoirs scolaires du point de vue des participants de la recherche. Pour cela, trois catégories analytiques se font présentes : i) le savoir scolaire. Nous partons de la relation entre les instances critiques et postcritiques et mettons en cause les conceptions de l école et les contradictions présentes dans la modernité. En plus, nous promouvons la confrontation des cursus proposés par la Base Nacional Curricular Comum (BNCC) avec la voix des élèves interviewés au cours de la recherche ; ii) l idée de jeunesse en mouvement, qui concerne la relation des jeunes avec le savoir scolaire et comprend les processus éducatifs ainsi que l image et la conception de la jeunesse dans son rapport à l école. Cela s opère selon la logique de la polyphonie des étudiants, porteurs des voix qui peuvent être entendues dans la production des programmes, où les conflits établissent des chemins possibles ; iii) finalement, nous articulons la catégorie d'avenir de l école et de ses sujets dans un processus de double transitivité : l avenir en tant que temporalité et en tant qu émergence et (ré)imagination des relations sociales des jeunes avec le savoir et l école. Ainsi nous traitons l avenir comme une catégorie ethnographique sous rature, dans laquelle les voix des élèves indiquent quelle école et quels savoirs devront exister. En guise de conclusion, nous soutenons la thèse que les savoirs scolaires, compris comme des actes de signification, sont une dimension créatrice des modes de subjectivation et de différence capables de favoriser l émergence des transformations sociales qui, dans le contexte scolaire, surviennent à partir d'une prise de parole par les sujets, c'est-à-dire, une énonciation culturelle. Nous décrivons les voix des étudiants et des étudiantes, qui se mélangent à l interprétation du chercheur et (ré)imaginent l école de l avenir, celle qui ne se fera existante qu à la suite de changements profonds dans son architecture moderne et à partir de sa reconstruction, sous rature, et de son insertion dans la post-modernité