Paraísos perdidos ou preservados? Os múltiplos sentidos da cidadania em áreas de proteção ambiental

Abstract

Cette thèse essaye d apporter réponse à une question : comment les collectivités arrivent à construire des instruments pour garantir son droit constitutionnel à « un environnement équilibré et sain, devant les forces liées à l Etat ou au marché ? Pour répondre à cette question, on a réalisé une étude de cas comparatif de deux aires de protection environnementales, situées dans le bassin hydrographique du Rio Macaé (RJ), crées en 2001 par un décret du Pouvoir Executif APA de Macaé de Cima e APA de Sana vues dans des contextes plus amples : régional, d état (de Rio de Janeiro), national, mondial. Ont été analysées les pratiques des agents de l état, du marché et de la société civile, utilisant des ressources bibliographiques, documentaires, ethnographiques et historiques, à partir de sources primaires et secondaires, selon le référentiel théorique des sciences sociales, surtout anthropologique. Puisque la perception des populations locales quant à leurs droits et leur relation avec les « APAs » définit leurs attitudes et pratiques participatives dans la gestions de ces UCs, on a voulu travailler sur le dialogue spécifique, internement ,entre ses propres segments, et externement, avec les autres agents sociaux , considérant les processus relatifs aux transformations que les espaces dénommés ruraux subissent.L environnement est conçu comme le produit de l interaction des divers agents liés au domaine physique et au domaine social, et les êtres humains produisent des réponses actives aux circonstances imposées par la pression physique et sociale. Ainsi, on a constaté l existence de multiples conflits et sens par rapport à ce que les agents considèrent leurs « droits de citoyens », qui circulent dans les pratiques qu on peut assimiler au champ de la citoyenneté compromise dans le processus de définition des objectifs de développement local. Tous les agents appellent aux catégories du discours libéral « droit » et « citoyen » en tant qu instruments de lutte politique et de défense de leurs intérêts, cependant redéfinies selon le contexte et le statut social de celui qui les affirme. On a constaté également la relevance du positionnement du Pouvoir Public, des entreprises, génératrices de ressources de compensation environnementale, et de la société civile, qui s oppose à ces deux instances, dans la défense de leurs intérêts. On croit que la compréhension des divers sens que les droits de citoyenneté peuvent avoir pour les multiples agents engagés est fondamentale pour la réussite de l implantation des UCs, dont la gestion, selon la législation, doit se baser dans des mécanismes démocratiques légitimés par la participation des citoyens.