Perdoar o imperdoável: uma leitura do perdão a partir da desconstrução derridiana

Abstract

Les scènes de demande et de détermination du pardon étaient traditionnellement perçues comme la marque d'une représentation actuelle de ce qui se passait, c'est-à-dire d'un passé qui ne passe pas. Dans cette perspective, si la mémoire est un opérateur inséparable de toute notion de pardon possible, l'oubli se révèle aussi comme une force constitutive de l'horizon de l'appréciation et de la perspectivation du pardon. De plus, dans cette problématique il y a une énigme inéluctable, se référant à la force capable de faire apparaître à la surface la paralysie existentielle du sujet qui commet une faute. Face à un mal commis, l'individu redirige sa représentation du passé, cherchant à trouver une expression particulière à sa déviation et, dans le plus intime, à imprimer à sa mémoire une synthèse apaisante. En ce sens, l'objectif principal de ce travail est de montrer, à partir de l'idiome philosophique de la déconstruction, qu'il trouve ses échos les plus profitables dans Jacques Derrida, les relations entre pardon et impardonnable, cherchant à noter certaines des questions qui les sous-tendent. Ainsi, historiquement marqué par d'innombrables manières d'aborder, par divers vocabulaires et tentatives d'appropriation, par une multitude d'inscriptions éthiques, juridiques, politiques et religieuses, le pardon a été pris ici comme une notion particulièrement fragile dont le caractère aporétique et oblique aura donné le ton d'un débat qui transpose une simple question de sens.