Da biopolítica das fronteiras raciais à abolição da segurança

Abstract

L’objectif de cette thèse est d’analyser les conditions de possibilite des racismes, et plus précisément du racisme antinoir au Brésil contemporain, ainsi que les conditions de sa confrontation. En prenant comme fil conducteur les relations entre processus de securitisation et de racialisation de la vie, le travail est divisé en quatre étapes principales. La première étape analyse les relations entre racisme d’État et biopouvoir selon une revue critique des hypothèses foucaldiennes, en soulignant le rôle joué par des discours de race et de sexualité dans les processus de colonisation et son impact sur la conformation même du monde européen moderne. En ce moment, questions de genre et de classe sont aussi détachées à leurs carrefours avec le racisme colonial. Dans la deuxième étape, on analyse spécifiquement le rôle des racismes dans la conduite des politiques de mort (nécropouvoir). Au-delà de l’expérience du nazisme, cette étape atire l’attention sur le génocide antinoir, montrant: d’un côté, le rôle joué par les encadrements racialisés des populations dans la régulation du deuil pour les vies perdues; de l’autre côté, la possibilité de contestation de ces régimes de représentation à travers les luttes sociales et politiques. Dans la troisième étape, quelques índices laissés par la recherche historiographique brésilienne sont utilisés pour énumerer des éléments du développement historique des technologies de sécurité et de population visant à controler les corps et les subjectivités. On a vérifié, alors, que la gouvernementalité coloniale s’est développée e s’est actualisée par la production politique et discursive du métissage comme stratégie biopolitique de blanchiment e d’assimilation. Dans la dernière étape, la sécuritisation et la racialiasation de la vie au Brésil contemporain sont analysées dans son croisement explicite avec les politiques de Sécurité Publique soutenues par le Système de Justice Pénale e par la logique de “guerre contre la drogue”. En réfléchissant aux limites des propositions de conciliation entre sécurité et citoyenneté du début des années 2000, on reconnait leur incapacité de faire face aux racismes, dirigés vers les habitants des favelas et des périphéries et vers les populations noires et non-blanches en général. Face à ce diagnostique, la thèse avance um débat sur une possible aboltion de la sécurité, en recherchant les conditions de possibilite de rupture avec la vigilance raciale, qui est constitutive de la gestion des illégalismes et des formes criminalisation et de ségrégation. Les conclusions de la thèse indiquent une connexion entre le combat au racisme et l’abolition de la sécurité par l’investissement éthique et politique dans une éducation non normative du désir, capable d’inventer des modes de vie antirracistes, c’est-à-dire, des formes de vie qui interrogent la blanchitude comme épistémé universelle.