Semiocriança: Semioses em trânsito para o direito de criar futuridades

Abstract

Partant d'un point de vue sémiologique, celle-ci est une recherche sur les manières d’entendre le langage en dehors du pouvoir. Pour cela, on recourt à la littérature – plus précisément à l’album jeunesse – comme moyen de créer des contre-récits et des significations (sémioses) non hégémoniques. Le premier chapitre se consacre à une étude de la vie et de l'œuvre de Roland Barthes. Dans la première partie, certains de ses “biographèmes” sont abordés. Dans la deuxième partie, la recherche comprend son œuvre en quatre axes: i) Critique littéraire et écriture; ii) Structuralisme, sémiologie et mythologies ; iii) Déplacement vers le post-structuralisme et iv) L'étude de l'image. La troisième partie du chapitre présente la littérature comme un outil pour entendre la langue hors-pouvoir. Le deuxième chapitre commence par une comparaison de deux œuvres de littérature jeunesse: Le Petit Prince (1943), d'Antoine de Saint-Exupéry, et Le Petit Prince Noir (2020), de Rodrigo França et Juliana Barbosa. La comparaison de ces deux livres cherche d’exemplifier un contre-récit, dans la mesure où le second resignifie les signes du premier, en créant des nouvelles sémioses. Ensuite, le livre illustré est compris en tant qu’un système sémiologique mixte, em ce qui concerne la sémiologie littéraire. Enfin, on apprend avec le concept d'escrevivência de Conceição Evaristo, pour entrevoir la possibilité que la littérature soit effectivement un moyen d’entendre la langue hors-pouvoir. Enfin, le troisième chapitre est consacré à l'enfance en tant qu'état et fondement du droit à la semioenfance; la création de sémioses divergentes par les minorités. Ainsi, le déplacement des sémioses, traversé par la littérature jeunesse comme l'un de ses instruments, a pour but la création de futurités comme confrontation des pouvoirs établis.