Psiquiatria (dinâmica), psicanálise e a descoberta do inconsciente

Abstract

L'objectif de ce travail est de montrer comment la relation entre psychiatrie et psychanalyse peut, aujourd'hui encore, être féconde dans le champ théorique et clinique, comme cela s'est produit historiquement lorsqu'ils constituaient des champs de connaissance différents. Une telle reconnaissance - celle des points d'intersection entre les deux - a des répercussions sur la vivification à la fois de la psychiatrie et de la psychanalyse dans leurs pouvoirs différentiels, favorisant finalement chaque sujet qui leur demande de l'aide. Le parcours développé dans la recherche était, dans un premier temps, de faire une revue historique du processus de différenciation de la psychanalyse de la psychiatrie dynamique, selon une lecture de l'important ouvrage Histoire de la découverte de l'inconscient, d'Henri Ellenberger. Cet historien, selon Élisabeth Roudinesco, plonge le freudisme dans le champ de cette psychiatrie et, malgré la richesse des détails de son travail, il lui manquait la coupure épistémologique de la pulsion, faite par Sigmund Freud et si importante pour la psychanalyse. La psychiatrie dynamique commence avec Franz Anton Mesmer, passe par Jean-Martin Charcot et se poursuit de Pierre Janet à Sigmund Freud. De l'hypnose à la psychanalyse, il est possible de suivre les formulations clinico-théoriques face à la clinique de l'hystérie jusqu'au moment de la révolution freudienne. Il a donc été possible de recueillir, après ce rappel historique, les effets que la psychanalyse et sa découverte de l'inconscient dynamique par Freud - contrairement à l'idée de Janet de l'inconscient descriptif - ont imprimés sur le champ psychiatrique. En analysant ces effets sur la psychiatrie, nous passons au deuxième moment du travail dans lequel des articulations clinico-théoriques concrètes ont été présentées dans le sens de la contribution de la psychanalyse à la clinique psychiatrique aujourd'hui. La proposition d'écoute du sujet dans cette clinique, ainsi que le repositionnement éthique du médecin selon les apports de la psychanalyse de Freud à Jacques Lacan, ont guidé les articulations précitées. Dans la troisième et dernière étape du travail, il a été possible d'étudier les “passes de Freud”, en isolant la pulsion, le refoulement, l'inconscient et l'éthique du désir pour cette étude.