Tecendo modas, costuras e histórias: modistas na primeira metade do XIX no Rio de Janeiro

Abstract

L’objectif de cette étude est de comprendre les figures des modistes dans la première moitié du XIXe siècle à Rio de Janeiro. La plupart des premières modistes que l’on retrouve à la cour dans les premières années du XIXè siècle sont des immigrées, principalement françaises. Ces femmes sont arrivées au Brésil au milieu des années 1810 et se sont établies avec leurs maisons de couture au centre de la cour, apportant avec elles la figure du « modiste français ». Au fil des décennies, elles ont enseigné à d’autres femmes le métier de modiste et cette activité s’est rapidement développée dans la ville ; la décennie de 1850 marque la fin de notre période de référence, étant donné que ces relations ont changé à partir de cette période. Avec les couturières, les tailleurs ont développé de multiples sociabilités, par leurs nuances et leurs diversités, ces femmes se ressemblent et se différencient sous plusieurs aspects. Symboliquement représentées par leurs nationalités françaises, elles ont été des sujets fondamentaux dans la croissance et la modernisation de la ville de Rio de Janeiro. Elles ont fait bouger l’économie et la société au cours des années que nous avons étudiées. Notre hypothèse centrale est que l’autonomie de ces modistes a été primordiale pour l’histoire des femmes dans l’univers du travail. Les principales sources utilisées pour cette recherche ont été les Registros de entrada e saída de estrangeiros (A.N.R.J.) ; la presse de l’époque ; les registres présents dans les documents français tels que les actes de mariage, de naissance et de décès ; la documentation présente dans le fonds de Luís Gastão D’Escragnelle Dória (A.N.R. J.) ; les registres de la Décima Predial (A.G.C.R.J.) et la documentation trouvée à la Junta do Comércio se référant à la période (A.N.RJ.). Ce qui ne signifie pas que d’autres sources n’ont pas été explorées, telles que : les registres d’étrangers et les documents d’Infraction de Posturas et la série Almotaçaria trouvés à l’Arquivo Geral do Rio de Janeiro (A.G.C.R.J.).