Escreve, mulher! De processos pessoais de escrita a uma oficina de criação literária entre mulheres

Abstract

Les processus d’écriture littéraire en intersection avec la femme constituent le centre de cette thèse. Plutôt que de s’interroger sur ce que serait une écriture supposée féminine, en portant notre attention sur le texte en tant que produit, notre intérêt s’est focalisé sur les processus d’écriture et la création de possibilités de vie résultant de ces processus. Face à l’oppression et aux violences sexistes auxquelles nous, femmes, sommes soumises quotidiennement, la pratique de l’écriture pourrait-elle constituer un outil nous permettant d’élargir et d’inventer de nouveaux modes d’existence? En ce qui concerne les matériaux d'analyse, la thèse s'appuie à la fois sur des processus d'écriture personnels, prenant le journal comme dispositif d'écriture autobiographique, et sur des conversations et productions textuelles issues de l'atelier de création littéraire escreve, mulher!. L'atelier, au format en ligne et de participation exclusivement féminine, a été conçu et médiatisé par l'auteur de 2020 à 2023. Il a généré des rencontres qui constituent le matériau principal de cette thèse. En ce qui concerne la méthodologie, la thèse prend appui sur l’écriture rhizomatique, dans une expérimentation horizontale de voix multiples: de l'auteur, des participantes de l’atelier escreve, mulher!, des poètes, des philosophes et différents écrivains. De genre hybride, partagée entre journaux, fragments et poèmes, la thèse peut être considérée comme un long essai sur les processus d'écriture en leurs possibles tessitures avec le féminin. De manière générale, il a été observé que la pratique de l'écriture littéraire constitue un dispositif important grâce auquel les femmes peuvent transiter entre les silences quotidiens auxquels elles sont soumises et la possibilité de création d’une voix