Cultura da crise e ofensiva ideológica burguesa no Brasil do tempo presente

Abstract

Cette thèse visait à appréhender le mouvement de l'offensive idéologique bourgeoise contre la classe ouvrière, à partir des contre-tendances opérées par le capital en réponse à sa crise, au Brésil à l'heure actuelle. L'hypothèse est que le coup d'État de 2016 a été un moment d'accélération soudaine des conditions nécessaires à la mise en oeuvre intransigeante de l'ajustement fiscal permanent, avec la reprogrammation de la culture de crise affectant la conscience de la classe ouvrière à partir des dispositifs privés d'hégémonie qui procèdent à la manipulation de la peur et à la diffusion d'un « terrorisme économique », afin de garantir la restauration de l'hégémonie bourgeoise. Appuyée sur la méthode de Marx, une recherche bibliographique a été menée pour fonder nos analyses sur l'offensive idéologique bourgeoise dans la vie quotidienne de notre classe. La catégorie de la culture de crise, objet d'étude du professeur Ana Elizabete Mota, a été considérée comme centrale pour comprendre « l'esprit du temps » au Brésil d'aujourd'hui. Comme approche méthodologique, nous avons choisi de nous focaliser sur les appareils privés d'hégémonie, pointés par Gramsci parmi les principaux: les médias et les églises, de plus, nous avons étudié le rôle des intellectuels bourgeois dans la formulation de cette culture de crise. De notre analyse, nous avons identifié qu'il s'agit de diffuseurs d'une offensive idéologique contre la classe ouvrière qui cherche à cimenter le consensus et à propager le «terrorisme économique», ou «terrorisme d'État», et à mener tactiquement une «guerre psychologique» qui affaiblit notre pôle dans la lutte des classes. Dans le premier chapitre, nous avons fait une brève incursion dans le processus de formation socio-historique brésilien, à partir duquel se raffermissent les racines qui soulèvent les relations de classe et les éléments du processus de constitution de l'hégémonie bourgeoise à l'heure actuelle, dont nous soulignons la violence et le racisme. Dans le deuxième chapitre, nous apportons la peur comme élément constitutif de la culture de crise, qui influence directement la stratégie d'incidence des dispositifs privés d'hégémonie dans la conscience, affectant la vie quotidienne des classes. Dans le troisième et dernier chapitre, nous apportons les expressions concrètes de l'offensive idéologique bourgeoise, dans laquelle « l'esprit du temps » se manifeste dans la matérialité des rapports entre l'État et les classes sociales. Ainsi, nous croyons que la thèse d'Ana Elizabete Mota est confirmée, de l'existence d'une culture de crise, mais qui a été reprogrammée dans le temps présent, à partir des dispositifs privés d'hégémonie qui procèdent à la manipulation de la peur et à la diffusion d'un "terrorisme économique", afin de garantir la restauration de l'hégémonie bourgeoise dans le scénario de la crise mondiale du capital, caractérisée par l'auteur comme une crise organique.

This thesis aimed to apprehend the movement of the bourgeois ideological offensive against the working class, from the countertrends operated by capital in response to its crisis, in Brazil at the present time. It was based on the hypothesis that the 2016 coup was a moment of sudden acceleration of the conditions necessary for the intransigent implementation of the permanent fiscal adjustment, with the reprogramming of the culture of crisis affecting the consciousness of the working class from the private devices of hegemony that carry out the manipulation of fear and the spread of an “economic terrorism”, in order to guarantee the restructuring of bourgeois hegemony. Supported by Marx's method, a bibliographical research was carried out to base our analyzes on the bourgeois ideological offensive in the everyday life of our class. The crisis culture category, object of study by Professor Ana Elizabete Mota, was taken as central to understanding the “spirit of the times” in Brazil. As a methodological approach, we chose to focus on two private apparatuses of hegemony, pointed out by Gramsci among the main ones: the media and the churches. From our analysis, we identified that these three are disseminators of an ideological offensive against the working class that seeks to cement consensus and propagate “economic terrorism”, “state terrorism”, and tactically wage a “psychological war” that weakens our pole in the class struggle. In the first chapter, we made a brief incursion into the process of Brazilian socio-historical formation, from which the roots that raise class relations and the elements of the process of constitution of bourgeois hegemony in the present time are firmed, of which we highlight violence and racismo. In the second chapter, we bring fear as a constituent element of the culture of crisis, which directly influences the strategy of incidence of private devices of hegemony in consciousness, affecting the everydays life of classes. In the third and last chapter, we bring the concrete expressions of the bourgeois ideological offensive, in which the “spirit of the time” manifests itself in the materiality of the relations between the State and social classes. Thus, we believe that the thesis of Ana Elizabete Mota is confirmed, with the existence of a culture of crisis, but which has been reprogrammed in the present, from the private devices of hegemony that carry out the manipulation of fear and the spread of an “economic terrorism”, in order to guarantee the restoration of bourgeois hegemony in the scenario of the world capital crisis, characterized by the author as an organic crisis.